Le scénario de la prochaine tuerie de masse aux États-Unis, le quotidien américain The boston globe le connaît. Il estime que seuls trois éléments sont des variables : “Qui, où et combien de victimes ?”.
“Ce sera un homme, ou peut-être encore un garçon”, écrit le Boston Globe. “Il aura un fusil semi-automatique […] acheté légalement,” comme c’était le cas de Nikolas Cruz, accusé d’avoir tué 17 personnes dans son ancien lycée, en Floride, le 14 février.
“Il se dirigera à pied vers une école, une salle de concert ou un bureau. Et il ouvrira le feu sur une foule d’innocents. Alors qu’il sera encore en train de tirer – crak crak crak – le mot commencera à se répandre. Les survivants cachés dans les vestiaires ou derrière les kiosques enverront des photos, des textos et des vidéos à un monde une fois de plus atterré.”, poursuit le Boston Globe.
Lassitude devant l’inaction des responsables politiques face à la question du port d’armes et la vente libre d’armes par n’importe quel citoyen. Le 6 octobre 2017, déjà, la couverture du « New Yorker » était une illustration intitulée « une journée au pays des armes » qui rendait hommage aux victimes de la tuerie de Las Vegas. Un dessin pour rien.
redaction
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