La génération qui vient a raison de se préoccuper des risques climatiques qui viennent. Touchés par une crise économique qui est aussi une crise écologique, les collégiens et lycéens des années 2010 sont conscients des dangers qui les menacent et appellent politiques et industriels à prendre leurs responsabilités.
C’est du jamais vu : des milliers de jeunes réunis place de l’Opera à Paris clament : « Et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime, contre l’humanité » ou le traditionnel « On est plus chauds, plus chauds que le climat ».
Après Bruxelles jeudi, la Suédoise Greta Thunberg, la nouvelle icône de la lutte pour la protection de l’environnement, sera à Paris vendredi, en soutien aux jeunes en grève pour le climat.
Les jeunes se sentent directement concernés par une cause qui paraissait lointaine aux occidentaux il y a à peine dix ans.
Il faut savoir que l’Europe connaît désormais des vagues de chaleur extrêmes chaque année depuis 2015 et l’augmentation de 20% ces dernières décennies des pluies les plus extrêmes dans le sud-est de la France est directement liée au changement climatique. Par exemple, les inondations qui ont touché les bassins de la Seine et de la Loire en juin 2016 sont désormais deux fois plus probables qu’elles ne l’étaient il y a un siècle. »
Cette crue record avait entraîné l’évacuation de 15 000 personnes et provoqué un milliard d’euros de dégâts.


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