SPECIAL PRINTEMPS DES MEDIAS
Lancée au début du printemps, la nouvelle revue trimestrielle «Zadig» (19 euros) a été tirée une première fois à 70.000 exemplaires puis réimprimée à 20.000 la semaine suivante : plusieurs kiosques et librairies du pays se sont trouvés en rupture de stock. Un fait exceptionnel au regard des difficultés actuelles de la presse imprimée.
Mais, Zadig n’est pas une revue comme les autres. C’est un trimestriel au papier généreux grand comme un livre d’histoires qui nous emmène dans un voyage dans un train, tout surpris de partager son compartiment avec Fernand Braudel et Orelsan. «Réparer la France», en 200 pages, en pleine crise des Gilets Jaunes. Des confidences, des retours d’expériences et des grandes signatures, à l’instar de l’historien Patrick Boucheron ou de l’écrivain Marie Darieusecq, qui libre une nouvelle inédite.
Une bonne heure de trajet pour redécouvrir les petites lignes, quand la SNCF les a fermées. Chaque numéro évoque un aspect de la France vu par des journalistes, des écrivains, artistes et intellectuels. Le lecteur cahote entre la puissance de la langue littéraire et la précision des enquêtes.
Avec «Zadig», Éric Fottorino lance son troisième produit éditorial, après «Le 1» et «America». Avec 90.000 revues imprimées, Zadig se place tête des meilleures ventes «essais et documents» de la semaine, selon Datalib.


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