Lundi à 20h, le grand, le magnanime, l’impérial président de la République française, massivement écouté par vos compatriotes, a annoncé l’annulation de la dette africaine.
Macron lundi clamait : « Il faut annuler la dette de l’Afrique ».
Macron mercredi murmurait : « Il faut un moratoire sur les intérêts de la dette africaine détenue par les institutions publiques si le G20 est d’accord. »
Ce président n’accorde donc aucun crédit à sa propre parole.
Je cite :
« On parle d’un continent qui vit la grande difficulté économique. Regardons les chiffres […] : en 2012 en Afrique, on a une dette sur PIB qui est de 30 %. Aujourd’hui, elle est de 95 %. Donc les difficultés […] vont s’aggraver, même si le Covid-19 n’était pas une catastrophe sanitaire – et je ne sais pas dire aujourd’hui s’il ne le sera pas. Donc nous devons absolument aider l’Afrique à renforcer ses capacités à répondre au choc sanitaire et nous devons, a fortiori, l’aider à répondre sur le plan économique […] à cette crise qui est déjà là. Nous devons être à ses côtés. »
Marc-André Hypasot *
* L’auteur a indiqué à la rédaction qu’il n’acceptait d’être publié que sous un pseudonyme.

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