À Intégrale, nous avons donné la parole à de Musulmans au Maghreb qui, sans remettre en cause la liberté d’expression, disaient leur incompréhension devant ce qu’ils percevaient comme une insistance à ériger les caricatures de Mahomet en un totem.
Le principe de liberté d’expression nous encourage à interroger aussi des personnes qui se sentiraient choquées ou même blessées par des dessins du Prophète Mahomet.
Ces paroles nous invitent aussi à nous garder de toute focalisation obsessionnelle quand nous cherchons à affirmer le principe de liberté d’expression.
Rappelons qu’en toute logique, la liberté d’expression n’induit pas le mépris à l’égard des sensibilités et de leur expression émotive pourvu que l’expression de ces ressentis ne constituent pas un appel à la haine, à la censure, à la destruction.

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