L’édito de Farouk Atig, Redaction en chef d’Integrale
Assa Traoré est nommée « guardian of the year » pour le Time. Assa Traoré, sur laquelle les médias Français rivalisent de commentaires au sujet de son caractère bien trempé, de ses zones d’ombres, de sa famille, même, loin d’être hautement recommandable. Bien voyons. On nous a toujours sermonné de distinguer l’homme de l’artiste, et voilà qu’il ne faudrait pas distinguer la femme de la cause.
Quand on est noire, on a intérêt à être blanche comme neige, soi et toute sa famille sur plusieurs générations.
Demeure que le combat contre les violences policières et les discriminations raciales en France notamment au sein de la police fait la Une de la presse internationale.
Car la cause du collectif La vérité pour Adama est une avancée dans la lutte pour une police et une justice équitable, qui traite les gens – et même les délinquants- sans considération d’origines.


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